La part magique sera une performance sonore et visuelle composée d’une équipe d’artistes, de femmes pratiquant le care, et de scientifiques. Le cœur du projet est le geste et le soin. La finalité : un rituel de réparation.

• Nous souhaitons expérimenter l'égalité de posture entre les participantes.

• Nous chercherons la part magique dans les gestes de nos métiers (on dit « répéter » pour la préparation musicale ou théâtrale, et la répétition du même geste est au cœur des métiers ouvriers, à l’usine comme dans les métiers du care).

• Nous explorerons l'idée de "réparer notre monde" tel que le définit la philosophe Joan Tronto, ainsi que les idées l’«enchantement» produit par le care et l’art, l’enchantement qui est remarqué uniquement alors qu'il est absent. Nous serions comme des « fées du logis ».

• Nous n'opposerons pas  « art » et « travail ».

• Nous explorerons des imaginaires non francophones.

• Nous utiliserons des effets spéciaux du théâtre, et nous rencontrerons des magicien.nes. Nous utiliserons la magie de la parole, de la musique, des corps.

• Nous rendrons hommage a la place importante que les femmes occupent dans des rites et rituels de passage, la naissance, l’arrivée à l’âge adulte, la mort. Nous irons à la rencontre de ces rites et rituels existants au sein de différentes cultures, et nous en créerons de nouveaux.

• Nous mènerons des entretiens autour des métiers et pratiques, de la magie, nous récolterons des chants, nous élaborerons ensemble de possibles scénarios de «réparation», nous décomposerons et recomposerons les gestes, puis nous les filmerons, nous créerons de la musique, et produirons de la poésie et des essais scientifiques, nous donnerons une place active aux spectateur·ices.

• Nous jouerons dans les théâtres, et dans les halls d'hôtel, dans les hôpitaux et sur des piquets de grève.